Certains se disent déjà que le titre de cet article est un peu ambitieux, voir présomptueux…

C’est effectivement le cas, trouver le sens de la vie est une grande ambition, poursuivis par tous les êtres confrontés au moins une fois dans leur vie à une crise existentielle.

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Alors ici, je ne vous livrerai rien d’absolu. Seulement ma vision, et le sens de la vie que j’en ai déduis il y a déjà quelques années, lors de ma crise existentielle majeure, à l’adolescence. Au moment critique, rencontré par beaucoup de jeunes, où l’on se rend compte de l’absurdité de l’existence, de la vanité de la vie humaine. Cette « crise » peut parfois virer à l’extrême, avec la tentation de mettre fin à sa propre existence. La volonté de vivre, l’essence vitale ou simplement l’instinct de conservation, permet de différer la tentation et de chercher une solution morale, intellectuelle ou sensitive, permettant de surmonter la perte de sens. Personnellement, cette phase a duré trois jours, lorsque j’avais une quinzaine d’années. Sur le fil du rasoir, hésitant entre la tentation morbide et sursaut vital, j’ai cherché sans relâche pendant 72 heures ce qui pouvait me sauver!

Tout est parti d’une vision tout à fait banal d’un homme dans la rue qui courrait. Je me suis demandé après qui, ou après quoi il courrait? Après sa propre vie certainement… Mais quel sens cela peut-il avoir pour moi? J’ai ressenti alors un profond sentiment d’indifférence, vis-à-vis de cet homme, mais surtout vis-à-vis de l’ensemble de l’humanité, voir de l’ensemble du vivant. Une sensation étrange de ne pas appartenir à cette immense communauté du vivant, de n’y avoir aucune attache, et aucun sens à y trouver, aucune place à y tenir…

C’est alors qu’a débuté pour moi la recherche d’un sens. Je me suis accordé un sursis pour tenter de trouver une signification à tout cela. Et ces quelques jours de sursis m’ont permis de trouver ma clé. Et cette clé est en réalité d’une simplicité extrême.

Reflets des crêtes

En tant qu’être vivant, il y a une question fondamentale qui doit permettre de comprendre le sens de l’existence!

Cette question est toute simple:

Pourquoi?

Pourquoi la vie?

Quel est le sens?

En français il est courant de confondre le « Pourquoi » et le « Comment« .

La science répond au « comment », mais jamais au « pourquoi », ce sont les religions, les philosophies, les spiritualités qui s’occupent habituellement de donner un sens à ce qui en est apparemment dépourvu.

Dès lors, la question est posée: « Pourquoi la vie? »

Certains répondent à cette question à travers Dieu. Mais le problème reste insolvable, « pourquoi Dieu? »

Ils vous répondront alors par une forme de transcendance, en disant que Dieu se suffit à lui même et qu’il est sa propre cause.

Cette réponse ne me satisfaisant pas, je suis revenu à la question initiale: « Pourquoi la vie? »

N’ayant aucune réponse, je suis reparti à la recherche de la question fondamentale, absolue celle-ci, non dépendante de mon statut d’être vivant.

Elle est évidemment d’une simplicité extrême elle aussi:

Pourquoi l’Univers?

L’Univers étant par définition: « tout ce qui existe », il ne peut rien exister en dehors de lui, car alors il en fait partie.

Répondre à la question de son existence est alors le challenge absolu, bien au-delà de la question du vivant qui ne constitue qu’une partie de cet Univers.

C’est alors que la réponse arrive enfin!

Il s’agit d’un cogito moderne, à la manière de Descartes déduisant la réalité de sa propre conscience, il est possible de déduire l’existence de la vie de celle de l’Univers. Il s’agit d’une évidence parfaite!

La vie n’existe que parce qu’il y a un Univers pour l’abriter.

La première question trouve alors sa réponse:

– Pourquoi la vie ?

– Parce que l’Univers!

Reste alors à répondre à la seule véritable question fondamentale:

Pourquoi l’Univers?

Et la réponse arrive alors comme une évidence.

L’Univers existe pour abriter la vie!

Sans vie, l’Univers est dépourvu de sens, il ne trouve son utilité que s’il y a quelque-chose à l’intérieur qui se préoccupe de le connaître, de le voir, de l’admirer, de l’explorer.

Depuis l’étoile de mer de mer sur son rocher, s’y accrochant, touchant chaque aspérité de celui-ci, jusqu’à l’humain qui embrasse les cieux du regard, chaque être vivant à sa manière explore son petit coin d’Univers et lui donne du sens!

Un rémanent de supernova dans la constellation du cygne! Tout ce qu'il reste d'une étoile morte!
Un rémanent de supernova dans la constellation du cygne! Tout ce qu’il reste d’une étoile morte!

Pour conclure, on peut rapprocher cette dualité Vie / Univers, à la fois imbriquée et interdépendante de celle de la philosophie chinoise Taoïste avec le Yin et le Yang!

Yin_yang

Cet article a 3 commentaires

  1. philippe bastide

    Quel poete ! Bravo et merci ! 😀 !

  2. Vernet

    Pour compléter cet article, je vous recommande la Websérie: DOXA! Très pertinent!

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